Le doryphore de la pomme de terre (Leptinotarsa decemlineata), parfois appelé « bibitte à patates », est l’espèce la plus connue de cette sous-famille. Cette espèce, bien répandue en Amérique du Nord et en Europe, est surtout  bien connue des producteurs de pommes de terre. Les larves et les adultes du doryphore peuvent dévorer les feuilles des plants de patates à une vitesse phénoménale. Ils peuvent parfois s’attaquer à d’autres plantes de la même famille (solanacées), comme par exemple la tomate ou l’aubergine. Étant donné que le doryphore hiberne dans la terre, sous l’emplacement des pommes de terre (ou autres solanacées), la rotation des cultures peut leur jouer un mauvais tour.  Au printemps suivant, lorsque les doryphores sortent de la terre à la recherche de leur plante hôte, celle-ci aura été remplacée par une plante qu’ils n’aiment pas, comme le brocoli par exemple. Une autre solution est simplement de se débarrasser manuellement des doryphores dans les jardins. Les populations d’adultes peuvent être détruites dès la fin du printemps, avant la ponte qui se fait dans les  mois de juin et juillet. Chaque femelle peut pondre entre 300 et 500 œufs. Cela vaut donc la peine d’éliminer le plus d’adultes possible avant cette période. Ensuite, on peut éliminer les œufs de couleur jaune orange (que certaines femelles auront réussi à pondre) accrochés sous les feuilles. Les autres chrysomèles de la même sous-famille, par exemple la chrysomèle de l’asclépiade et les calligraphes, causent beaucoup moins de pertes économiques. Les calligraphes (voir version original pdf) s’attaquent particulièrement aux feuilles d’arbres. Il existe plusieurs espèces en Amérique du Nord, incluant le calligraphe du cornouiller, de l’orme, de l’aulne  qui sont tous aussi beaux les uns que les autres.
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